Section : Modèles linéaires
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Soit
une série
temporelle (univariée, discrète). Une première
approche de la modélisation, dite décomposition
classique, est de supposer qu'il s'agit d'une trajectoire
typique d'un processus
dont on distingue une
partie déterministe et une partie aléatoire :

(modèle
additif)
La fonction
est déterministe, et
est un processus
aléatoire centré, parfois appelé
résidu aléatoire. Il en résulte
Il est souvent possible de décomposer
en somme d'une tendance
et d'une ou
de plusieurs saisonnalités
de
périodes différentes :
Une saisonnalité
est une fonction périodique
``centrée'' ; si
est sa période, alors
elle doit vérifier les deux conditions (en supposant
) :
Remarquons que
implique
: en
effet, si
, alors, par soustraction,
.
Opérer une décomposition classique revient donc
à distinguer dans la série initiale trois
phénomènes concommittants :
- une allure régulière, représentée
par la tendance, et caractérisant l'évolution
à moyen et long terme de la série
- des variations à court terme cycliques et
prévisibles, représentées par la
saisonnalité
- une partie erratique, imprévisible,
représentée par le résidu, correspondant aux
aléas des mesures ou des événements
Si
est un bruit blanc, et
si
est une fonction
linéaire de son paramètre
, alors on
reconnaît dans le modèle additif un modèle
linéaire. Sur quelques exemples, nous allons voir comment le
mettre en
uvre en pratique, en s'aidant des techniques
de moyennes mobiles pour déterminer
.
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Thierry Cabanal-Duvillard