La série suivante, comme la précédente, fait partie des séries temporelles classiques et très étudiées. Il s'agit du relevé du nombre de lynx capturés annuellement au Canada entre les années 1821 et 1934 :
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nombre de lynx capturés
l'année ![]() |
La première remarque que l'on peut faire, c'est que la
variabilité entre deux observations successives est
très fluctuante : en période basse, les
relevés sont très proches, tandis qu'ils
diffèrent beaucoup en période haute. Il est dans ces
conditions difficile de croire à un modèle
linéaire où la variance est supposée constante
à tout instant. Pour remédier à ce
problème, et ``stabiliser la variance'', une astuce consiste
à passer au logarithme : on considère
désormais la série
:
La seconde observation que l'on peut faire est la présence d'un phénomène d'allure cyclique, lié à la dynamique suivante : le nombre de lynx capturés est vraisemblablement proportionnel à leur population ; or
On voit sur la série corrigée des variations saisonnières que l'on est bien loin d'avoir éliminé les facteurs saisonniers. On ferait la même constatation si l'on avait supposé une saisonnalité de période 11. Le modèle linéaire échoue ici à proposer une interprétation convainquante des données.