Section : Caractérisation des processus AR
Précédent : Exercice 14.
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Soient
,
quelconques.
- Supposons
- ou, ce qui revient au
même,
- non inversible, et montrons
que
. En effet, il existe alors
tel que
autrement dit, comme
est la matrice de covariance de
tout
-uplet
, avec
, cela signifie
ou encore

(p.s.)

avec
. Soit
l'indice le plus grand
tel que
soit différent de 0. Alors, en
posant
,
-p.s.,
 |
 |
0 |
|
Il en résulte que
peut
s'écrire comme combinaison affine de
, et est donc
égal à
. Par
définition de la corrélation partielle, cela implique
.
- Supposons désormais
inversible,
et soit
,
déterminé par les équations de Yule-Walker de
dimension
:
Si on établit que
, comme la
définition de
ne dépend pas de
, cela montrera bien que
. D'après le corollaire
,
les coefficients
apparaissent dans la projection de
sur
:
Or
est un
sous-espace de Hilbert de
; en
conséquence :
Il en résulte :
Comme
est
décorrélé avec tout élément de
, en
particulier avec
, on
en déduit
Reste donc à montrer que
On choisit, indépendamment de
, des
coefficients
vérifiant les équations de Yule-Walker de dimension
:
Alors, d'après le corollaire
,
D'où
Les deux variances
et
sont donc égales ; elles sont non nulles car par
hypothèse
est définie positive ;
enfin leur valeur est visiblement indépendante de
.
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Thierry Cabanal-Duvillard