Section : Options simulables (ou réplicables)
Précédent : Remarque :
Suivant : Proposition

Le prix d'une option réplicable.

En l'absence d'hypothèse supplémentaire, (voir le paragraphe suivant), P* n'est pas unique, pas plus que la stratégie $ \phi $ de couverture de $ h$. Un examen de (4.24) conduit néammoins à une remarque importante : le premier membre de cette égalité ne dépend pas de $ \textbf {P*}\in \cal P$ tandis que le second membre ne dépend pas de la stratégie de couverture $ \phi $. La valeur commune aux 2 membres de (4.24) ne dépend donc que de $ h$ et de $ n$, ce qui justifie les notations suivantes :
$\displaystyle \pi_{n}(h)=V_n (\phi)=\frac{1}{(1+r)^{N-n}Â¥}\textbf {E*}[h\vert{\cal F}_{n}]\;\;;\;\;\pi_{0}(h)=V_{0}(\phi)=\frac{1}{(1+r)^{N}}\textbf {E*}[h]Â¥$ (4.25)

La variable aléatoire $ {\cal F}_{n}$-mesurable $ \pi_{n}(h)Â¥$ s'appellera prix de l'option $ h$ à la date $ n$.

La constante réelle positive $ \pi_{0}(h)Â¥$, (que l'on notera plus simplement $ \pi(h)$) s'appellera prix de l'option $ h$. C'est à ce prix qu'un mathématicien employé par une banque conseillera de vendre l'option $ h$ à la date 0 ; en voici une première raison :

L'émetteur de l'option $ h$ disposant au temps 0 de la somme $ V_{0}(\phi)Â¥$ est assuré pouvoir faire face à ses obligations, (c'est à dire débourser la somme $ h$ quand l'option sera exercée par son acheteur à la date d'exercice) ; il lui suffit pour cela d'investir cet argent sur le marché en suivant la stratégie $ \phi $. Il est donc naturel qu'il vende cette option au prix $ \pi_{0}(h)Â¥$ pour apaiser ses angoisses.
La proposition suivante, nous en fournit une seconde, faisant intervenir la nature profonde d'un marché financier (absence d'arbitrage).



Section : Options simulables (ou réplicables)
Précédent : Remarque :
Suivant : Proposition

Jacques Azéma